La dysphasie
Quelle est la définition de la dysphasie ?
Les élèves dysphasiques sont des élèves qui ont des troubles avec le langage et la communication orale. Ces troubles peuvent être réceptifs ou expressifs. La dysphasie réceptive concerne les individus qui ont des problèmes sur le plan de la compréhension du message. La dysphasie expressive, quant à elle, se manifeste par des troubles à communiquer le message tel qu’il désire être communiqué. Finalement, le troisième type de dysphasie, soit le plus grave, est la dysphasie mixte, qui inclut des problèmes de dysphasie réceptive et expressive (Egaud, 2001).
Selon l’Association québécoise de la dysphasie, voici les manifestations de la dysphasie qui permettent de la distinguer du simple trouble du langage : « difficulté à mémoriser des sons et des mots, manque de mots, structure syntaxique instable, grammaire incohérente, langage confus à cause de l'utilisation de moyens de compensation, compréhension diminuée par rapport à son âge chronologique, difficulté d'évocation verbale et de dénomination, confusion sémantique, paraphasies liées au trouble d'évocation, (…) omission fréquente des parties du discours autres que substantif et verbe, utilisation de mots valises peu précis (jargon), écart entre le verbal et le non verbal important, atteinte de la mémoire de travail à court terme, compréhension de mots (c'est-à-dire: paraphasie), atteinte de l'organisation spatio-temporelle, trouble du schéma corporel, problèmes émotifs secondaires aux problèmes de langage (inhibé ou agressif). »
Selon le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, les élèves ayant une déficience langagière doivent être évalués par un orthophoniste et une équipe multidisciplinaire. Cette évaluation doit révéler que « [...] une atteinte très marquée (c'est-à-dire sévère) : de l'évolution du langage, de l'expression verbale, des fonctions cognitivo-verbales. Cette évaluation indique aussi une atteinte modérée à sévère de la compréhension et conclut à une dysphasie sévère, à un trouble primaire sévère du langage, à un trouble mixte sévère du langage ou à une dyspraxie verbale sévère.» (MELS, p. 17)
Selon l’Association québécoise de la dysphasie, voici les manifestations de la dysphasie qui permettent de la distinguer du simple trouble du langage : « difficulté à mémoriser des sons et des mots, manque de mots, structure syntaxique instable, grammaire incohérente, langage confus à cause de l'utilisation de moyens de compensation, compréhension diminuée par rapport à son âge chronologique, difficulté d'évocation verbale et de dénomination, confusion sémantique, paraphasies liées au trouble d'évocation, (…) omission fréquente des parties du discours autres que substantif et verbe, utilisation de mots valises peu précis (jargon), écart entre le verbal et le non verbal important, atteinte de la mémoire de travail à court terme, compréhension de mots (c'est-à-dire: paraphasie), atteinte de l'organisation spatio-temporelle, trouble du schéma corporel, problèmes émotifs secondaires aux problèmes de langage (inhibé ou agressif). »
Selon le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport, les élèves ayant une déficience langagière doivent être évalués par un orthophoniste et une équipe multidisciplinaire. Cette évaluation doit révéler que « [...] une atteinte très marquée (c'est-à-dire sévère) : de l'évolution du langage, de l'expression verbale, des fonctions cognitivo-verbales. Cette évaluation indique aussi une atteinte modérée à sévère de la compréhension et conclut à une dysphasie sévère, à un trouble primaire sévère du langage, à un trouble mixte sévère du langage ou à une dyspraxie verbale sévère.» (MELS, p. 17)
La classification des élèves dysphasiques selon le MELS
Selon les critères du Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), les élèves dysphasiques, qu'on peut aussi appeler "élèves ayant un trouble du langage", peuvent se retrouver dans deux types de classes différentes, soient une classe régulière ou une classe spéciale. Pour la première catégorie, les enfants sont considérés comme étant des élèves à risque, c'est-à-dire qu'ils ne font pas partie de la catégorie "élèves HDAA". Cette classification fait en sorte qu'ils n'obtiennent pas de "code" leur permettant d'obtenir un budget spécial pour répondre à leurs besoins particuliers et surtout, leur permettant d'être intégrés à une classe spéciale. Ces élèves se retrouvent alors dans des classes régulières. Pour la deuxième catégorie, les enfants sont considérés comme étant des élèves HDAA (élèves ayant une déficience langagière sévère) et sont scolarisés dans une classe spéciale, soit une classe de langage. Pour plus d'informations sur ces classifications, nous vous recommandons d'aller consulter le document "Nomenclature des élèves HDAA".
Nomenclature des élèves HDAA | |
File Size: | 259 kb |
File Type: |
Qu'en pensons-nous ?
Selon nous, la classification des élèves dysphasiques selon le MELS porte à réflexion. En effet, ces élèves sont défavorisés, car le Ministère sépare la clientèle en deux catégories. La première catégorie classifie les élèves sous le "code" 34 et leur donne accès à une classe de langage. Pour y accéder, ces élèves doivent avoir été diagnostiqués avec une dysphasie sévère dans une des sphères du langage. La deuxième catégorie comprend la majorité des élèves dysphasiques. Ceux-ci sont intégrés dans des classes régulières ou dans des classes de difficulté d'apprentissage. Ces élèves sont considérés comme n'ayant pas une vraie déficience langagière (code 34), car leur trouble est seulement léger ou modéré. Bref, à notre avis, que ces élèves aient un trouble léger, modéré ou sévère, ils ont tous besoin d'un enseignement adapté pour réussir à leur plein potentiel. Les élèves qui ne bénificient pas de ces adaptations peuvent développer d'autres troubles reliés au comportement ou aux difficultés d'apprentissage.
C'est pour cette raison qu'il est important en tant qu'enseignant d'adapter notre enseignement à la réalité de ses élèves. Pour y arriver, les technologies de l'information et de la communication (TIC) peuvent être d'un grand secours pour ceux-ci. Nous vous présentons quelques outils technologiques intéressants pour cette clientèle. Vous pouvez y accéder en cliquant sur l'onglet Aides technologiques pour la dysphasie.
C'est pour cette raison qu'il est important en tant qu'enseignant d'adapter notre enseignement à la réalité de ses élèves. Pour y arriver, les technologies de l'information et de la communication (TIC) peuvent être d'un grand secours pour ceux-ci. Nous vous présentons quelques outils technologiques intéressants pour cette clientèle. Vous pouvez y accéder en cliquant sur l'onglet Aides technologiques pour la dysphasie.
Comment peut se sentir une personne dysphasique ?
Voici un extrait du film "La couleur des mots", qui présente bien le sentiment que peut avoir une personne ayant un trouble du langage.